L’exécutif ne voit pas la dette commencer à refluer avant 2027
D’ici à la fin du mois, Bercy va envoyer à Bruxelles sa prévision de trajectoire des finances publiques sur les sept prochaines années.
Même au cœur de la tornade du coronavirus, quelques figures imposées demeurent. Ainsi, le gouvernement va envoyer à la fin du mois son programme de stabilité à Bruxelles. Dans ce document, Bercy décline des objectifs d’évolution des finances publiques (dette, déficit, taux de prélèvement obligatoire, dépenses publiques…) pour non pas, comme il est d’usage, les trois prochaines années, mais jusqu’en 2027. Échéance à partir de laquelle, l’exécutif estime que la dette publique pourrait commencer à décroître. Selon le document présenté par le ministère de l’Économie, elle serait dans un premier temps, de 2024 à 2026, stabilisée autour de 118%, puis descendrait d’un très léger cran à 117,7% en 2027. «Nous refusons l’austérité, nous nous donnons cinq ans pour rétablir les finances publiques», appuie-t-on dans l’entourage de Bruno Le Maire.
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Mais comment freiner la croissance exponentielle de la dette sur le produit intérieur brut (PIB)? Ce n’est pas la croissance économique, seule, qui le permettra…
SYRIO
le
L'exécutif ne commencera à faire des efforts pour résorber la dette que sous la contrainte des instances internationales...: c'est à dire quand par exemple des agents du Trésor américain ou des représentants de la Commission européenne viendront s'installer à Bercy pour commencer à faire le ménage dans nos comptes publics..... On parie ?
deniss
le
Popopopoooo... on est mal, très mal !
papa900
le
comme il y a une crise économique tous les 5 ans , la boucle est bouclée.